Chères lectrices,
Si vous êtes là aujourd’hui, c’est sans doute car comme de nombreuses femmes, vous cherchez à repenser votre rapport à votre corps, et notamment à votre cycle menstruel. Longtemps, nos règles ont été synonymes de contraintes : serviettes hygiéniques, tampons inconfortables, fuites embarrassantes… Des expériences que nous avons toutes vécues et qui nous ont poussées à chercher des solutions plus respectueuses de notre corps et de notre environnement. C’est ainsi que j’ai découvert la cup menstruelle, une petite révolution dans ma vie de femme. Retour sur une expérience qui a transformé ma relation à mon corps, à mon vagin et à mes règles.
L’arrivée de la cup menstruelle dans ma vie
La première fois que j’ai entendu parler des coupes menstruelles, c’était sur les réseaux sociaux. Des femmes de toutes les tailles et de tous les âges partageaient leurs expériences, leurs doutes, leurs questions, autour de cette petite coupe en silicone qui promettait de révolutionner nos règles.
L’idée est simple : au lieu d’absorber le flux menstruel comme le font les serviettes tampons, la cup le recueille directement dans le vagin. Son effet ventouse permet de la maintenir en place et d’éviter les fuites. Autre avantage non négligeable, elle est réutilisable, ce qui en fait une solution zéro déchet et économique.
Taille, pose, entretien : apprivoiser ma cup
Choisir sa taille cup n’est pas une mince affaire. En effet, chaque femme est différente et plusieurs facteurs entrent en compte : l’âge, la tonicité du périnée, la présence ou non d’un stérilet, le flux des règles… Pour ma part, j’ai opté pour une taille moyenne, malgré des règles abondantes.
La pose peut être délicate les premières fois. C’est un nouvel objet, que l’on introduit dans notre corps, et cela peut demander un peu de temps pour trouver la bonne technique. Pour ma part, j’ai trouvé mon rythme au bout de quelques cycles.
L’entretien de la cup menstruelle est assez simple. Il suffit de la stériliser dans de l’eau bouillante avant et après chaque cycle. Entre deux utilisations, un simple rinçage à l’eau claire est suffisant.
Au revoir tampons et serviettes, bonjour liberté !
Depuis que j’ai adopté la cup menstruelle, j’ai dit adieu aux tampons et aux serviettes. Fini le stress des fuites, les allers-retours aux toilettes pour changer de protection, les démangeaisons dues aux serviettes hygiéniques…
Avec ma cup, je peux passer une journée entière sans me soucier de mes règles. Je la vide matin et soir dans mes toilettes, un geste qui est devenu aussi naturel que de me brosser les dents.
Ressentir mon corps, écouter mon flux
L’utilisation de la cup menstruelle m’a permis de mieux comprendre mon corps et mon cycle. Avec les tampons et les serviettes, il est difficile d’évaluer son flux. Avec la cup, je suis devenue plus à l’écoute de mon corps, j’ai appris à sentir mon flux, à comprendre les variations de mon cycle.
C’est une expérience intime, qui a renforcé mon lien avec mon corps. Chaque mois, j’accueille mes règles avec sérénité, car je sais que ma cup est là pour m’accompagner.
Et après, que reste-t-il de l’expérience cup ?
Plusieurs années après avoir adopté la cup menstruelle, je regarde en arrière et je réalise à quel point elle a changé ma vie. Plus de stress, plus de gêne, plus de déchets… Juste une femme épanouie, qui vit en harmonie avec son corps.
Depuis, j’ai même opté pour les serviettes lavables, une autre alternative écologique et respectueuse de mon corps. Ma salle de bain est devenue un espace de bien-être, où je prends soin de moi, de mon vagin et de mon cycle menstruel.
En conclusion, la cup menstruelle est plus qu’une simple protection hygiénique : c’est un outil de connaissance et de respect de soi. Si vous aussi, vous souhaitez repenser vos règles, je vous invite à tenter l’expérience.
Pour finir, ma cup menstruelle n’a pas seulement changé ma vie, elle a également participé à changer la vision de la menstruation dans notre société. En partageant notre expérience, en parlant de notre vagin, de notre flux, de notre sang menstruel, nous contribuons à briser les tabous qui entourent encore les règles. Et ça, c’est une petite révolution en soi.